La pollution par les emballages
Il est déconcertant de voir à quel point les gens usent et abusent de sachets platiques dans les supermarchés: un sachet pour les oeufs, un autre pour ceci et encore un autre pour cela.
Lors de mon dernier séjour en france, j’ai acheté ces gros sacs Auchan (pour les courses et le second pour les bouteilles).
De retour à Miami, j’use et j’abuse de ces sachets réutilisables.
L’emballeur(se) de courses à la caisse de chez Publix me regarde toujours avec des yeux ronds en me disant : « Are you sure you want your stuffs on that ?????!!!! ».
Oui ; of course
Alors l’emballeur(se) un peut circonspé s’exécute sans grande conviction, se demandant où j’ai bien pu aller chercher ce genre d’idées saugrenues.
Je parle de la Floride, mais je pourrai parler également de la France,
La France a été quant à elle bien plus maligne au sujet des emballages, mais comme tous français qui se respectent les 6 premiers mois ont été difficiles ; jugeant ce procédé « anti-démocratique » « anti-Libertaire » « idiot » (sic).
N’est pas francais qui veut.
Les anglais qui se pressent de faire leurs courses en France, particulierement à Calais, trouve l’idée géniale ; d’ailleurs cela fait deja plusieurs mois que l’on voit nos amis britanniques avec des sacs aussi rigolos les uns que les autres. Evidemment, la France a également lancé sa mode/business du « sac à courses » : plus pratique, plus léger, plus grand, plus rouge avec un dessin, des poignets, un special bébé enfin une kyrielle de modèles pour satisfaire la ménagère de moins de cinquante ans qui souhaitent encore frimer.
Bon grâce à cet essai, pas encore totalement réussi, de passation de pouvoir du sac plastique, nous avons économisé 50 ans de « saloperies » non recyclables. C’est presque déjà trop tard mais ne vaut-il pas mieux tard que jamais ??
La France, par contre, reste championne toute catégorie de l’emballage superflu du produit alimentaire pour le yaourt, les plats cuisiners et autres.
Me direz-vous c’es assez joli d’acheter un plat minceur avec un bel emballage cartonné montrant une jeune demoiselle resplendissante , pour decouvrir un plastique sous-vide au toucher agréable et la petite barquette spéciale micro-onde.
Oh Oh que d’emballage pour un produit qui sera mangé en deux minutes.
Tout le monde est content : le designer qui touche des royalties sur son packaging, la société qui fabrique, la marque qui a une meilleure image, le distributeur qui vend un produit plus cher et le consommateur final qui trouve son produit bien plus appétissant ... Mais avez-vous pensé à l’arbre au fond de votre jardin ? à celui que vous croisez tous les jours dans le parc ??
Non, mais à defaut d’y penser vous devriez bien le regarder parce qu’à cette allure là ( à coup d’emballage de produit alimentaire), votre arbre va servir d’emballage à votre soupe aux oignons ....
Bon admettons que vous pensez à votre arbre. Que faites-vous de l’emballage ? Vous tentez de le trier laborieusement ou vous le mettez dans la poubelle commune en vous disant que pour un petit carton ça ne changera pas la face du monde.
Eh bien pour un yaourt mangé en deux minutes, digéré en 30 et expulsé en 180 ....
Jugez-vous toujours la pollution pour la beauté necessaire ?
Wynwood Art District - scène culturelle à Miami -
Le Wynwood, quartier situé entre Biscayne Bay – 2d Avenue et la 36eme Rue – 17eme rue fut le théâtre enragé de rixes, de batailles entre Haïtiens et Port-Ricains.
Progressivement, ce quartier du BuenaVista a été abandoné laissant place à des anciennes usines de vêtements, de chaussures, de meubles...Depuis quelques années, des visionnaires du développement immobilier mais plus particulièrement des galeries « nouvelle génération » refusant le conventionnel quasi incontournable cherchaient de tres grands espaces style entrepôt peu onéreux pouvant permettre des extravagances artistiques.
Doucement, la revitalisation culturelle du Wynwood pointe son nez ; maisons abandonnées, ancien garage, ancienne usine de vêtements et même une ancienne église gospel haïtienne font place à Dorsch Gallery, à Art Vitam, à Marina Kessler Gallery et à ArtBase.
Les galeries d’art, les collections de renommée mondiale comme Margulies at the Warehouse ou The Rubell Collection, les nombreux studios s’organisent en Août 2003 pour former et créer le WYNWOOD ART DISTRICT.
Fébrilement et lentement, le Wynwood Art District a son propre logo : une bouche d’égouts, signe des temps modernes et du désir des galéristes wynwoodiens de montrer aux galeries proprettes que 2004 n’est plus à la moquette dans les galeries ni aux paillettes pendant les vernissages, mais au renouveau des anciens quartiers désertés profitant ainsi de leurs charmes.
Alors, la priorité numéro 1 dernier trimestre 2003 est le célèbre Art Basel / Miami Beach qui concentre l’espace de quelques jours des milliers amateurs d’art, venus avec leurs yeux excercés pour déceller la perle artistique.
Alors le nouveau quartier se dépêche, se réunit, discute et partout à Miami les pimpentes et très « fashion » cartes fushia du Wynwood Art District listant toutes les galeries font leur apparition.
Des bannières fushia flanquées de la bouche d’égouts bourgeonnent le long de North Miami Avenue et de la 36ème street pour clamer au monde :« Venez, l’Art c’est ici et c’est maintenant, venez dans ce quartier où tout est encore artistiquement possible ».
Au fil des mois, 40 galeries et studios ouvrent leurs portes une fois par mois pour la Second Saturday Walk, qui petit à petit font des émules.
A ART VITAM, Sophie & Arnaud Blachet ont vu passer au fil des nocturnes : des familles lassées du tumulte de la fameuse Lincoln Road, des jeunes amoureux désireux de connaître autre chose, des collectionneurs d’art et simplement des personnes qui aiment la beauté.
Marina Kessler perçoit de la part de ses invités une envie de soutenir la communauté du Wynwood Art District parce qu’ils sont heureux de voir que « ça bouge » et que par-dessus tout ils adorent le style architectural et artistique des galeries.
Le Wynwood Art District regroupe sur plusieurs milliers de mètres carré tout ce que l’art international peut offrir en allant de l’art alternatif, avant-gardiste en passant à l’art conceptuel mais par dessus en exposant de l’art contemporain réel.
Tout le monde veut prendre part à l’aventure Wynwood : les artistes européens, latino-américains, les galeries de L.A, de NY et même les galeries parisiennes pour être là dans deux ans, quand Soho et Chelsea ne seront plus que les anciennes Madame Météo de l’art aux USA.
Devant autant d’effervescence, d’amour pour l’art et de l’art, de désir de se montrer au monde, il a fort à parier que le Wynwood Art District version 2004 – 2005 épatera avec ses matinées officielles du Art Basel / Miami Beach et surtout par sa richesse culturelle.